D’emblée, le lecteur est prévenu par une notice que «ce roman est une œuvre de fiction dont tous les personnages sont imaginaires». Une mention qui s’impose tant il existe de similitudes entre le héros et son auteur. Mais aux confidences autobiographiques, Hani Hammoud dit préférer les accents intimistes. «Je suis parti du réel. Cela étant, les éléments de réalité sur lesquels se base ce livre je ne les ai pas nécessairement expérimentés. Dans leur grande majorité ce sont des situations qui ont été vécues par des gens que je connais. Des choses que j’ai vu vivre ou dont on m’a rapporté l’histoire».
Ecrit à la première personne, «L’Occidentaliste» dépeint, à travers les tribulations cocasses d’un anti-héros, ses crises successives d’identité. La première en tant que musulman dans une école chrétienne. Puis lorsqu’il rejette, tour à tour, son père qui ne le comprend pas, son pays en guerre et l’Orient compliqué. Il partira donc aux Etats-Unis, vers cet Occident sur lequel il fantasme tant. Et qu’il finira par rejeter après y avoir découvert qu’en dépit -ou à cause- de ses libertés, l’Occident est lui aussi un creuset de violence et de bêtise.
Reviews
There are no reviews yet.